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Le BLOG de René KIMBASSA

Actualités & Politique

le Président Laurent GBAGBO n’est qu’un otage de la France impérialiste et du système politico-financier dominant

le Président Laurent GBAGBO n’est qu’un otage de la France impérialiste et du système politico-financier dominant

FRONT POPULAIRE IVOIRIEN
Le Secrétariat Génér
al


DECLARARTION N° 9 RELATIVE A LA DEUXIEME ETAPE DU PROCES DE LA HONTE DE LA CPI CONTRE LE PRESIDENT LAURENT GBAGBO ET LE MINISTRE CHARLES BLE GOUDE

1. Débuté depuis le 28 janvier 2016 et prévu pour s’étaler sur 3 à 4 ans, le procès du président Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé (inculpés pour crimes contre l’humanité) s’est rouvert, après l’interruption bizarre intervenue le 17 avril, le lundi 9 mai 2016 ;

2. Il sied de rappeler qu’à l’entame de la procédure, la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda, avait assuré l’opinion qu’il ne s’agissait nullement d’une affaire politique ; que les prévenus étaient poursuivis à titre strictement individuel et que d’ailleurs, la Cour détenait des milliers d’éléments de preuve irréfutables contre eux ;

3. On se souvient également que l’affaire s’est vite compliquée pour la CPI, depuis la première étape de ce procès (28 janvier au 17 mars 2916), le contre-interrogatoire de la Défense ayant permis au monde entier de se rendre compte qu’en fait, Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont victimes d’un vaste complot ourdi par la France de Jacques Chirac, en lien avec le Burkina Faso de Blaise Compaoré, et avec comme instrument d’exécution, le chef rebelle Soro Guillaume, au profit d’Alassane Ouattara ; lequel complot a connu son épilogue, le 11 avril 2011, sous la houlette de Nicolas Sarkozy ;

4. Nonobstant la fuite constamment signalée de bon nombre de témoins, au regard des révélations très défavorables à la Cour faites par certains témoins déjà entendus, et en tenant compte des incohérences et contradictions des autres témoins auditionnés, en l’occurrence la première cohorte de témoins P587, P536, P547, P190 et P44, l’opinion est convaincue de l’innocence des prévenus et déduit que la CPI aurait dû abandonner le procès dès la mi-mars 2016. De quoi s’agit-il ?

• De la narration des événements par les témoins, de 2002 à 2011

5. Les témoins en question (P587, P536, P547, P190 et P44) sont intervenus sur trois événements : la marche du 16 décembre 2010 sur la RTI ; la marche du 3 marche 2011des femmes au carrefour Banco d’Abobo et les exactions d’avril 2011 à Yopougon ;

6. Les interventions des quatre premiers témoins ressemblent fort bien à des témoignages préfabriqués par les officines du RDR, parti d’Alassane Ouattara : En effet, au contre-interrogatoire de la Défense, les témoins se sont constamment contredits, niant carrément leur déposition de départ. Quant au cinquième témoin, le P44, il a mis en exergue les nombreux crimes et autres atrocités commis par les rebelles de Guillaume Soro au service d’Alassane Ouattara et de la France ;

7. Le témoin P44, témoin à charges appelé par la Procureur, a affirmé qu’au-delà de tout ce qui a été dit et entendu, le Président Laurent Gbagbo n’est ni tribaliste ni raciste encore moins xénophobe. Au contraire le président Laurent Gbagbo est un homme de paix, un démocrate qui aime tout le monde et qui, dans le souci d’éviter la guerre civile à son pays et à son peuple, a opté très tôt pour la négociation en faisant appel à l’ONU et à la France pour l’aider à y trouver une issue rapide et favorable. Il a soutenu que le président Laurent Gbagbo a accepté de s’humilier en nommant des rebelles aux postes de Premier ministre et ministres, et ce, malgré la forte désapprobation de ses concitoyens. Enfin, P44 a affirmé devant la CPI que c’est bien au contraire la rébellion, déclenchée le 19 Septembre 2002 contre la Côte d’Ivoire, qui est la cause de la crise que le pays connait jusqu’à ce jour. Il a dénoncé la France de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, le Burkina Faso de Blaise Compaoré, ainsi qu’Alassane Ouattara et Guillaume Soro comme étant les commanditaires, parrains et bénéficiaires de cette crise ;

8. Outre les cinq premiers témoins, la CPI a enregistré, du 9 au 20 mai 2016, la déposition de trois autres témoins codés P441, P576 et P369, le dernier étant M. Matt Wells, employé de l’ONG Human Rights Watch (HRW).

• Leçons apprises depuis le 9 mai 2016

9. Le Front Populaire Ivoirien note, avec cette deuxième étape :

- des interruptions et huis clos intempestifs ;
- des changements de procédures administratives ;
- l’usage de la vidéo conférence comme moyen d’intervention du témoin P441, physiquement absent du prétoire ;
- les aveux du témoin P369 discréditant une ONG, Human Rights Watch, jusque là au-dessus de tout soupçon, dont il a été révélé qu’elle a soutenu matériellement, médiatiquement, financièrement et diplomatiquement M. Alassane Dramane Ouattara dans la déstabilisation militaro-politique de la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo ; On apprend par la même occasion que Matt Wells, dans le cadre du procès de l’ex-président libérien Charles Taylor, s’était rendu coupable d’un faux témoignage et que sa déposition avait été rejetée. Et revoilà le sieur Matt Wells, encore témoin à charge dans le procès du Président Laurent Gb
agbo !

10. Après le passage de ces trois témoins, il n’y a toujours pas d’éléments de preuves accréditant les accusations de crimes contre l’humanité attribués au Président Laurent Gbagbo et au ministre Charles Blé Goudé.

• La position du Front Populaire Ivoirien

11. Au vu de ce qui précède, le Front Populaire Ivoirien :

- reste toujours convaincu que le Président Laurent GBAGBO n’est qu’un otage de la France impérialiste et du système politico-financier dominant ;
- s’insurge contre les manœuvres tendant à prolonger inutilement le procès dans le but de garder le Président Laurent GBAGBO et le Ministre Charles BLE GOUDE loin de l’échiquier politique de leur pays afin de permettre à Alassane OUTTARA d’achever son second mandat ainsi qu’à ses soutiens de jouir pleinement du butin de leur guerre ;
- exige la poursuite de Monsieur Alassane OUATTARA et son camp qui sont les vrais responsables des atrocités commises en Côte d’Ivoire par toutes les forces d’occupations dont la France ;
- exige la libération du Président Laurent GBAGBO et du Ministre Charles BLE GOUDE dont l’innocence est désormais avérée à la face du monde entier ;
- appelle, enfin ses Militants d’ici et d’ailleurs, le Peuple souverain de Côte d’Ivoire, la Diaspora, les Démocrates de tous bords et les Panafricanistes, à tout mettre en œuvre pour la libération du Président Laurent GBAGBO et du Ministre Charles BL
E GOUDE.

Abidjan, le 23 mai 2016

Pour le Front Populaire Ivoirien
Le 1er Secrétaire Général-adjoint,
Porte-parole par intérim
Boubaka
r KONE

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